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Ce blog est l'une des rubriques du site web Art du bien-être naturel

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mercredi, juillet 25, 2012

Se faire du bien et dire adieu aux excès alimentaires


Vous vous sentez parfois obsédé par la nourriture ? Vous voulez manger un aliment en particulier et feriez n’importe quoi pour l’avoir tout de suite ?

Laurie est hyperphage. Pour elle, la nourriture a des allures de dépendance et son besoin de manger relève de l’urgence. Dans certaines situations, Laurie est prise d’un désir de manger tout de suite, beaucoup, des aliments riches, précipitamment, goulûment, sans s’occuper de savoir si elle a faim ou non, et ce désir lui semble plus fort que tout. Les excès alimentaires, qu’il s’agisse d’hyperphagie aux repas ou de boulimies, ou encore de grignotage, sont les indicateurs d’un mal-être, parfois profond, et constituent des méthodes de défense contre ce mal-être. Ils expriment quelquefois un réel manque physique (en nourriture), mais le plus souvent, il s’agit de problèmes émotionnels.

Se faire du bien autrement

Si comme Laurie, vous souffrez d’hyperphagie, commencez par vous demander ce que vous tentez de fuir. Quelles pensées pénibles, quelles émotions douloureuses ? Mais fuir ces pensées et ces émotions dans la nourriture, après un moment de soulagement, déclenche d’autres pensées, d’autres émotions pénibles : culpabilité d’avoir encore une fois cédé à l’appel de la nourriture, peur des conséquences du point de vue poids, dégoût de soi, déprime et discours du genre : « je ne m’en sortirai jamais », « je suis nulle » ! Et si, plutôt, vous choisissiez d’être gentille, attentionnée, aimante et compréhensive avec vous-même ? Et si vous vous disiez que, dans ce moment difficile, peut-être pourriez-vous faire quelque chose qui serait apaisant ? Un tout petit quelque chose pour vous faire du bien, juste avant de céder à cette boulimie, si ça devait vraiment arriver. Quelque chose d’inutile comme vous allonger, regarder par la fenêtre, ou parler à votre plante verte. Les excès alimentaires sont pour les hyperphages un moment pour se faire du bien, mais qui ne fonctionnent pas vraiment. Alors, faire ce quelque chose d’inutile ne servira peut-être à rien, mais en tout cas n’aggravera pas les choses. Que risquez-vous, après tout ?

Se priver des aliments que l’on aime pour ne pas faire d’excès ?

Une autre solution adoptée par certains hyperphages, pas plus efficace que celle qui consiste à faire une compulsion, est de s’interdire les aliments qui font l’objet d’excès, de les rendre inaccessibles. Réfléchissez un instant : que se passe-t-il quand on vous dit de ne pas penser à quelque chose ? Vous vous retrouvez littéralement obsédée par cet objet, cette idée. Comme l’expliquent Jean-Philippe Zermati et Gérard Apfeldorfer, la solution n’est donc pas de se priver mais au contraire d’apprécier ce qui vous fait du bien. Les excès naissent le plus souvent non pas du goût prononcé pour un aliment, mais du fait que vous en mangez parce que vous vous les êtes interdits. Pour éviter à la fois les obsessions et les excès alimentaires, il vaut mieux ne pas vous priver de ce que vous aimez. 

Déguster les aliments pour se faire du bien

Notre troisième solution pour éviter les excès est de vous asseoir et de profiter pleinement de ce que vous aimez manger. Vous donner la permission de manger quelque chose que vous aimez permet dans un premier temps de faire disparaître la culpabilité de manger, et dans un second temps d’apprécier cet aliment à sa juste valeur. L’acceptation et la dégustation vous aideront à vous concentrer sur ce que vous mangez, et non sur les pensées négatives qui peuvent vous assaillir. Ainsi, avec le temps, progressivement, la raison et la conséquence de ces excès se dissiperont d’elles-mêmes : vous vous ferez du bien et vous vous sentirez bien.

Cela calmera Laurie d’ailleurs, qui pourra enfin déguster sans dévorer. Faites une pause, pensez : vous êtes encore vivante, vous avez apprécié un aliment que vous aimez, vous vous sentez bien.

Geneen Roth, Breaking free from emotional Eating, Chapter 5, 2004